Lundi 11 octobre, c’était le premier procès pour Olivier Sillam, ancien Secrétaire National du SNES-FSU, militant FSU dans les Alpes Maritimes pendant 30 ans et depuis la rentrée en Haute-Garonne.

Il était poursuivi, avec trois autres militants, pour outrage, violence et rébellion alors qu’il avait été violemment plaqué au sol et commençait à étouffer, lors d’une manifestation fonction publique du 9 mai 2019 à Nice. 

Le procureur est passé d’une demande de 6 mois avec sursis à 4. 

Le 9 novembre, le tribunal s’est prononcé :

– relaxe pour l’outrage : le slogan n’est donc pas criminalisé. 

– pour rébellion et « violence », 2000 euros d’amende avec sursis. 

– pas d’inscription sur le casier judiciaire 

– le syndicat policier Alliance, partie civile, est débouté 

Mardi 19 octobre, c’était le second procès en appel au tribunal correctionnel de Grasse

Cette fois, il était poursuivi pour des slogans dont certains n’ont pas été prononcés pendant la Pink parade à Nice (la Gay Pride locale) fin juillet 2019. La procureure a demandé 3 mois de prison avec sursis et la défense de la partie civile un euro symbolique. 

A la demande de la défense, les condamnations éventuelles ne seront pas inscrites à son casier judiciaire. 

Les condamnations suivantes ont été prononcées :

-500 euros d’amende avec sursis 

-1 euro symbolique de dommages et intérêts au commissaire de police partie civile 

  • pas d’inscription au casier judiciaire.

C’est donc en-dessous de ce que demandait la procureure (3 mois) mais c’est une condamnation quand même. Olivier préfère ne pas faire appel.

LLe SNES-FSU réaffirme son soutien aux militants victimes de répressions du fait de leur engagement et de leur participation à des luttes syndicales

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