Le résultat de la consultation du 12 décembre montre la persistance d’un clivage profond au sein de la population néo-calédonienne que le processus engagé en 1998 par l’Accord de Nouméa n’a pas permis de dépasser.
Dès lors, le SNES-FSU estime que le processus d’auto-détermination ne peut être considéré comme clos par ce scrutin.
Il appelle l’ensemble des forces politiques et sociales du territoire à renouer le dialogue et à construire les bases d’une vie commune, en prenant en compte les évolutions sociales et démographiques du territoire : aujourd’hui près d’un tiers des habitants de l’archipel ne se reconnaît ni Kanak, ni « européen ».
Au-delà des questions institutionnelles qui polarisent les débats depuis trois décennies, c’est par la voie du règlement des problèmes économiques et sociaux multiples (inégalités des niveaux de vie, d’accès aux droits, aux services publics, à l’éducation, à l’emploi…) que cet avenir sera rendu possible.
Il appelle les personnels et les syndiqués à prendre leur part dans ce combat pour la transformation sociale qui est, en Nouvelle-Calédonie particulièrement, plus nécessaire que jamais.
Vous trouverez ici les échos de toute notre activité : engagement pour défendre les droits de toutes et tous, actions pour la défense des libertés individuelles et collectives, une activité indissociable de notre projet de transformation sociale.Des remarques, des questions ? Contactez nous à : droits.libertes@snes.edu