Les désaveux juridiques et internationaux de la politique sécuritaire française s’accumulent (censure partielle de la loi sécurité globale, dont l’article (ex)24 sur les images des forces de l’ordre, l’annulation par le Conseil d’Etat d’une partie du schéma national du maintien de l’ordre, et notamment de la technique de la « nasse », rapport du comité européen de prévention de la torture dénonçant les conditions des gardes à vue…)

Malgré cela, le gouvernement s’entête, aggravant sa politique et usant de divers stratagèmes pour maintenir les dispositions condamnées, comme la conservation et le traitement des données numériques individuelles, jugés non conforme par la Cour de Justice de l’Union Européenne, et désormais repris dans une nouvelle loi « anti-terroriste ».

Cette fuite en avant dans une spirale de textes témoigne du vertige paranoïaque d’un pouvoir toujours prêt à sacrifier les libertés à sa volonté de contrôle et de répression.

Le Snes appelle les parlementaires à s’opposer aux lois liberticides en cours d’examen, et notamment la loi antiterroriste. Il estime nécessaire une remise à plat de l’ensemble de la législation répressive et sécuritaire adoptée dans le sillage de la proclamation de l’état d’urgence en novembre 2015.

Avec la FSU, le Snes amplifie son combat, en lien avec les associations féministes, contre les régressions sociales visant en premier lieu les femmes et pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes : il s’engage en particulier dans la préparation de la mobilisation du 25 novembre.

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