Les migrants mineurs non accompagnés sont toujours plus nombreux à chercher refuge en France. Les autorités sont loin de les prendre tous en charge, laissant certains d’entre eux dans la rue, sans protection. Ces mineurs sont des enfants, et la France doit leur assurer sécurité, logement et éducation.
Or, les départements ne prennent pas en charge tous les mineurs, et certains restent encore à la rue. Leur minorité est souvent remise en cause, et les tests osseux sont des prétextes pour retarder leur prise en charge par les services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Et dès leur majorité atteinte, ils sont abandonnés à leur sort.
Trop souvent, faute de place et donc de volonté politique, ils ne bénéficient même pas du droit à la scolarité, pourtant indispensable à leur intégration. Les places en classes d’accueil pour élèves allophones, appelées UPE2A, sont toujours insuffisantes.
Sans une prise en charge et un accompagnement social et scolaire suffisants, ces jeunes auront de fortes difficultés pour apprendre la langue et s’intégrer.
Pour le SNES-FSU, le droit à la protection et à l’éducation de toutes et de tous doit devenir effectif, particulièrement lorsqu’il s’agit de jeunes vulnérables.
Vous trouverez ici les échos de toute notre activité : engagement pour défendre les droits de toutes et tous, actions pour la défense des libertés individuelles et collectives, une activité indissociable de notre projet de transformation sociale.Des remarques, des questions ? Contactez nous à : droits.libertes@snes.edu