L’été s’est encore révélé meurtrier en Méditerranée.

Les États européens n’appliquent toujours pas les droits maritimes essentiels et refusent les naufragés secourus.
Ces derniers, des enfants en bas âge, des femmes et des hommes qui ont échappé à la mort, sont d’abord perçus comme des intrus avant d’être considérés et traités comme des êtres humains.
Et pour eux le droit international séculaire ne semble pas devoir s’appliquer.

Pas seulement l’Italie

Il serait facile de blâmer un gouvernement italien d’extrême-droite qui revendique cette politique ignoble.
Mais force est de constater que la France n’a pas ouvert ses ports et n’a proposé d’accueillir qu’une poignée de migrants, après de longs atermoiements.
Alors que partout dans l’Union européenne, les lois contre l’immigration n’ont jamais été aussi sévères, un pas dans l’horreur a encore été franchi, et les récents accords entre les États de l’UE visent à financer le maintien des migrants en Libye. Or de très nombreuses sources y dénoncent les crimes contre l’humanité qui y sont perpétrés à grande échelle, avec le soutien de l’État et le financement de l’Union européenne.

Aurélia Sarrasin

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