Cédric Herrou accueille régulièrement des
dizaines de migrants qui se reposent avant de
reprendre la route. Il est devenu un symbole de
l’aide et de la solidarité.

C’est donc lui que les autorités veulent abattre :
sept gardes à vue, deux mises en examen,
son terrain complètement encerclé par des gendarmes
et des militaires. Et pourquoi ? Pour rien.
Il lui est à chaque fois reproché sa solidarité
avec les migrants.
Pire, alors qu’il avait été partiellement
relaxé en première instance, la cour d’appel d’Aix-en-
Provence l’a condamné à quatre mois de prison avec
sursis pour avoir retiré un « bénéfice militant » de l’aide aux
migrants !

Une justice aux ordres ?
Il en est de même pour l’enseignant-chercheur,
Pierre-Alain Mannoni qui vient d’être condamné à deux mois
avec sursis pour des raisons identiques.
Ainsi donc, l’action militante devient criminelle.
La septième garde à vue de Cédric Herrou est grotesque : il a été
mis en garde à vue pour violence et séquestration sur un passeur
qu’il avait lui-même dénoncé à la police, il y a un mois et demi.
Il n’est bien sûr pas poursuivi.
Cela ressemble à de l’acharnement.
Au-delà de Cédric et Pierre-Alain, ce sont celles et ceux
qui aident les migrants qui sont visés.
Pourtant, la solidarité ne doit
pas faiblir, continuons à les aider !
Le 2 octobre aura lieu un nouveau procès d’aidant,
celui de Raphaël Prio. Le SNES et la FSU y seront présents
et appellent à participer au rassemblement.

Olivier Sillam

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