Qu’il y a loin du plan migrants du candidat Macron qui projetait une
augmentation des places d’hébergement ! L’heure est à la répression.

Le 18 décembre, à l’occasion de la journée internationale des migrants,
le SNES a participé, avec la FSU, aux mobilisations organisées sur tout le territoire hexagonal, comme samedi dernier à Menton, d’où sont expulsés
illégalement de nombreux mineurs isolés étrangers.
Les manifestants y ont exigé l’accueil digne des migrants, l’abandon de
toutes les poursuites contre les citoyens solidaires, l’abrogation des
accords de Dublin et la régularisation des sans-papiers.

Collomb sans complexe
« Les migrations existent depuis toujours, a rappelé Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. Elles n’ont d’ailleurs aucune raison de cesser,
en raison des conflits qui déchirent pays et régions, des changements climatiques, des inégalités croissantes et de l’aspiration légitime à une vie meilleure.»

N’en déplaise à Vienne, Varsovie ou encore Budapest, l’Europe n’est d’ailleurs aucunement submergée par des « hordes » de migrants puisque le continent ne
compte, en tout et pour tout, que 20 millions de ressortissants étrangers – soit
seulement 4 % de sa population globale.

Le ministre de l’Intérieur a récemment de l’hébergement de signaler les
personnes en situation irrégulière : les associations ont refusé de se faire
les auxiliaires des préfectures. Face à l’arrivée de migrants en détresse
non pris en charge par les autorités, contrairement à la loi, de nombreux
mouvements citoyens organisent la solidarité concrète et expriment leur
refus des politiques migratoires inhumaines.

Aurélia Sarrasin

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