L’ONG française SOS Méditerranée ne peut plus faire naviguer son navire, l’Aquarius, qui a sauvé tant de vies. C’est un très mauvais signe.
Le gouvernement français a refusé d’accorder le pavillon qui lui manquait à ce bateau hautement symbolique.

Le gouvernement français refuse d’accueillir les naufragés.
Le gouvernement populiste qui sévit actuellement en Italie ferme ses ports.
Malte fait de même.
Et pendant ce temps, les migrants continuent de mourir en Méditerranée.
Dernièrement, quarante-neuf migrant-e-s ont passé plusieurs semaines en mer sur le bateau d’une ONG allemande avant que l’on décide de les accueillir dans l’UE.
L’Espagne accueille aussi à son tour, car elle devient, sinon la seule, au moins la principale porte d’entrée dans l’UE.

Le gouvernement français aime à se présenter comme un rempart contre les «populismes, mais dans les faits, il mène la même politique à l’égard des migrants, et refuse d’accueillir les naufragés qui se trouvent dans ses eaux, ce qui constitue une violation de la loi maritime.
De plus, les poursuites contre les citoyens solidaires continuent.
Si la Cour de cassation de Paris a cassé les condamnations de l’enseignant-chercheur, Pierre-Alain Mannoni et de l’agriculteur, Cédric Herrou, estimant qu’il ne pouvait y avoir de délit de solidarité, ceux-ci sont toutefois renvoyés devant le tribunal.
Les 7 de Briançon ont été condamnés à Gap pour des faits similaires à de lourdes amendes, du sursis et, pour deux d’entre eux, à de la prison ferme.
Le SNES-FSU réaffirme le principe du droit de solidarité, et continue de revendiquer liberté et relaxe pour tous les solidaires.

Olivier Sillam

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