La misère n’est pas une fatalité, mais une violation des droits
humains fondamentaux.

La journée mondiale du refus de la misère a trente ans.
Créée à l’initiative de Joseph Wresinski, elle fût ensuite
reconnue par l’ONU en 1992. Les études montrent que si la pauvreté
a légèrement reculé dans le monde, les inégalités, elles, ont augmenté.
Ainsi, tandis que 20 % de la population mondiale détiennent 90 % des
richesses, près de la moitié de la population mondiale vit avec moins de
deux dollars par jour. On recense en France neuf millions de personnes
vivant sous le seuil de pauvreté (en dessous de 60 % du revenu médian,
soit en dessous de 1 080 euros par mois pour une personne seule).
Plus d’un million de personnes ont basculé dans la pauvreté en dix ans.
En France, familles en attente de logement, enfants arrivant à l’école
après avoir dormi dehors, migrants parqués dans des camps, services
d’urgence engorgés, associations caritatives submergées par les demandes,
jeunes en galère, chômeurs de longue durée, retraités dans la misère : telle
est trop souvent la réalité du cinquième pays le plus riche du monde.
La pauvreté ne se résume pas à un problème monétaire : la précarité
enfonce toujours plus la personne et la prive de ses droits.
La pauvreté n’est pas une fatalité.
Associations, syndicats dont le SNES et la FSU, collectifs, dans leur diversité
– 140 en tout – interpellent l’État : le gouvernement a pour devoir de mener une politique qui ne laisse personne de côté et fasse progresser la démocratie pour tous.
C’est le sens de leur appel.
Avec ATD Quart-monde, il nous faut être nombreux aux initiatives prévues
en régions et à Paris :
– les 14 et 15 octobre, place de la République à Paris ;
– le 17 octobre de 18 h à 19 h 15 sur le parvis du Trocadéro

avec les partenaires de la journée.
La mobilisation dans le monde et partout en France à l’adresse suivante :
www.stoppauvreté.org.

Aurélia Sarrasin

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