Olivier Sillam, camarade militant du SNES et de la FSU reconnu pour son engagement de longue date en faveur des droits humains et contre les idées d’extrême droite, vient d’être condamné en première instance par le tribunal de Nice à six mois d’emprisonnement avec sursis et à 5 000 € d’amende pour avoir exercé son droit à manifester, sanction extrêmement lourde.
L’État se saisit de tous les prétextes à sa disposition pour entraver le droit à manifester, pourtant garanti par la Constitution, et empêcher toute contestation ou remise en cause des politiques qu’il mène, allant jusqu’à s’en prendre aux individus, dont des responsables syndicaux, pour mieux étouffer toute contestation. Plusieurs camarades, à Clermont-Ferrand (63) et à Melle (79) entre autres, ont été inquiétés injustement pour leur participation à des actions contre des réformes de l’éducation. Olivier en a fait les frais à deux reprises.
Chaque crise ou événement, sanitaire, terroriste… est instrumentalisée afin de justifier des restrictions inacceptables aux libertés publiques et empêcher l’expression d’une contestation démocratique et pacifique. Geneviève Legay a été grièvement blessée par la police en mai dernier, alors qu’elle aussi manifestait pacifiquement.
Le SNES-FSU condamne et dénonce ce qui constitue une atteinte grave aux libertés publiques et syndicales. Il réitère tout son soutien à Olivier Sillam, dénonce l’acharnement policier dont il est victime, et sera évidemment à ses côtés dans ses démarches en appel.
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