Ces pilules représentent actuellement 50% des contraceptifs utilisés.
Une prise en continu est possible et le début de la contraception est
envisageable dès le jour de la consultation, sans attendre le début des règles.
L’observance en est ainsi facilitée et les propriétés contraceptives améliorées.
Moins dosées sur le plan hormonal, ces pilules de 3e g énération sont
particulièrement bien tolérées et efficaces.
Cette accessibilité pour toutes à un mode de contraception jusqu’à
présent non remboursé, constituera une avancée dans l’offre de choix de
contraception proposé aux femmes et aux jeunes en particulier. Il conviendra
d’en informer les jeunes dans le cadre de l’éducation à la sexualité dont il
peuvent selon la loi du 4 Juillet 2001 bénéficier à l’école, et leur rappeler
qu’il est proposé gratuitement dans les Centres de Planification ou
d’éducation familiale:
– une contraception aux mineures
– une protection de la fertilité par le diagnostic et le traitement des infections sexuellement transmissibles.
Avec la consultation gratuite, anonyme et sans autorisation parentale, créée
au bénéfice des jeunes de 16 à 25 ans, le GNIES attend de nouvelles
modalités de remboursement des consultations et prescriptions par
l’assurance maladie de « la contraception et la prévention des risques liés à la
sexualité ».
Il revient aux parlementaires de permettre l’accessibilité à une contraception
d’aujourd’hui.
Contact: Dr Corinne VAILLANT- Coordinatrice GNIES- UNSA Education gnies@unsa-education.org
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