En cette rentrée, des élèves ont dénoncé les attitudes de sexisme ordinaire dont les filles en particulier sont victimes. Elles et ils n’ont reçu pour réponse que mépris et culpabilisation de la part du ministre, qui tout en surenchère s’est improvisé censeur d’un code vestimentaire, au nom d’une norme dite « républicaine », inventée pour l’occasion. On notera que seules les tenues des filles sont jugées indécentes. Celles des garçons semblent ne pas avoir de caractère problématique. Les injonctions et pressions que subissent les filles en matière de contrôle social sont toujours plus fortes et ne sont pas l’apanage d’une minorité.
Attitude de sexisme
Jean-Michel Blanquer y contribue en refusant de les entendre, en cautionnant et en contribuant à perpétuer les attitudes de sexisme ordinaire. Il rejette toujours et encore la culpabilité sur les filles et élude la question de la formation (inexistante) des personnels dans ce domaine, ainsi que celle des moyens mis en œuvre pour que l’éducation à l’égalité et à la sexualité soit enfin effective. Le SNES-FSU dénonce de tels propos et apporte tout son soutien à la mobilisation de la jeunesse sur ce sujet.
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