Le 17 mai est le jour officiel de lutte contre ­l’homophobie et la transphobie au niveau mondial. L’Éducation nationale devrait prolonger ce jour-là la campagne lancée en janvier dans les établissements scolaires (affiches, tracts et guide) par des outils supplémentaires, vidéos, réseaux sociaux et encourage les établissements à se saisir de cette journée. Toutes les initiatives en ce sens doivent être encouragées et valorisées, alors que les agressions, de plus en plus violentes d’après les associations, ont considérablement augmenté. C’est bien l’ensemble des établissements qui devraient se mobiliser.

Oui mais…
Cependant, si une journée dédiée et des outils idoines peuvent être nécessaires, cela n’est pas suffisant. Les premiers résultats de l’enquête sur la diffusion de la campagne dans les EPLE montrent des résultats contrastés : affiches utilisées,
flyers un peu moins, guide peu connu, et une campagne qui s’intègre assez peu dans les actions des établissements (un quart uniquement), même si elle est bien perçue. C’est là le défi majeur : penser la lutte contre les discriminations et les violences LGBTphobes comme un enjeu collectif et professionnel ne peut être fait que si les campagnes viennent renforcer et légitimer le travail quotidien. Les personnels sont peu formés, les interventions en milieu scolaire dépendent de la présence ou non d’associations dans le département.
Former les personnels à ce sujet reste un vaste chantier dont les fondations restent bien fragiles.

Olivier Lelarge

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