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C’est le nombre de personnes sans
domicile fixe obligées de dormir dans la rue
recensées à Paris mi-février, malgré le
froid : des hommes, mais aussi des
femmes et des enfants.
C’est un chiffre minimal car les bénévoles
et fonctionnaires qui ont effectué ce recensement
n’ont pas comptabilisé les personnes qui
se cachaient dans les parcs ou les zones
dangereuses, ni les personnes dormant
dans des tentes.
En comptant les personnes ayant trouvé
un hébergement d’urgence, on estime que
ce chiffre pourrait doubler.
Sans parler des centaines de personnes
qui survivent dans des bidonvilles indignes
dans l’indifférence générale.
Les coups de com’ et les grandes annonces
sans lendemain ne font pas disparaître la misère,
Monsieur le Président. Bien au contraire.
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