Le 5 novembre dernier, deux immeubles marseillais du quartier de Noailles s’effondraient, faisant huit victimes.
Ce drame aurait sans doute pu être évité si les pouvoirs publics avaient pris leurs responsabilités et s’étaient saisis de l’arsenal législatif à leur disposition pour mettre fin aux affaires juteuses des marchands de sommeil.
Un rapport publié en 2015 faisait en effet état de 40 000 logements potentiellement indignes dans la cité phocéenne et demandait que soient prises des mesures incitatives et coercitives afin que les propriétaires réalisent les travaux nécessaires à la sécurité des habitants.
Dans le quartier de Noailles, près de la moitié des logements sont indécents ou dégradés et plusieurs centaines d’immeubles présentent un véritable danger.
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