Alors que les politiques d’austérité et les lois successives contre l’hôpital ont entraîné la fermeture de centres IVG et compliqué l’accès à l’avortement, la crise actuelle aggrave encore la situation.
Plusieurs établissements hospitaliers et centres de planification n’assurent plus leurs missions dans ce domaine pour donner la priorité aux malades du Covid-19 et par manque de matériel ; cela met les femmes en difficulté pour respecter le délai de douze semaines pour une IVG. Un amendement visant à allonger ce délai légal de deux semaines pendant le confinement a été rejeté par le Sénat.
Une pétition (https://bit.ly/34svcyG) a été lancée par le collectif féministe « Avortement, les femmes décident » dont la FSU est partie prenante.
Grâce à cette mobilisation, depuis, le délai pour une IVG médicamenteuse a été rallongé. Le SNES-FSU demande la pérennisation de l’allongement de ce délai.
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