L’UNICEF et dix-huit organisations dénoncent, devant le Conseil d’État, «un recul historique pour les droits des enfants».
Elles pointent du doigt le décret qui durcit les conditions de prise en charge des mineurs isolés étrangers au titre de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
«Une ligne rouge a été franchie avec ce texte, qui nous semble constituer un recul historique pour les droits des enfants et la protection de l’enfance à des fins de lutte contre l’immigration », justifie Sébastien Lyon, directeur général d’UNICEF France. Les données biométriques et les coordonnées des mineurs devront être enregistrées dans un fichier avant qu’ils puissent bénéficier de l’Aide sociale à l’enfance.
Avant d’être des migrants, les mineurs isolés étrangers sont des enfants : ils doivent être protégés.
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