Une récente étude (IFOP-Fondation
Jean-Jaurès) montre un renversement
de l’opinion sur la condition carcérale.
Elle est plus consciente de la réalité
de la prison : surpopulation, conditions
d’hygiène, état sanitaire…
On constate cependant aussi un
inquiétant durcissement : l’opinion selon
laquelle il faut augmenter les moyens
pour améliorer les conditions de
détention, et celle qu’il faut renforcer
les programmes de réinsertion sont
en recul. Par ailleurs, 50 % des sondés
estiment que les détenus sont trop bien
traités, un pourcentage qui a presque
triplé depuis 2003.
Ces chiffres montrent la nécessité de
mener une bataille contre l’idée que
la prison doit être un lieu de souffrance
en plus de la privation de liberté.
La dignité des prisonniers fait partie
des droits de l’homme.
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