Les annonces de prolongation de l’état d’urgence
se poursuivent, attentat après attentat.
Or ce régime d’exception n’est pas une réponse satisfaisante,
de l’aveu même des juges antiterroristes, et ne
garantit pas la sécurité des citoyens. Aveu d’échec des
démocraties à se protéger, fragilisation du modèle ?
Force est de constater que l’état d’urgence sert
commodément d’alibi répressif au pouvoir sans
lien avec le terrorisme, à commencer par les interdictions
de manifestations syndicales lors du conflit
de la loi Travail.
Face à la barbarie et à l’arbitraire, il faut s’interroger
sur les raisons qui poussent des jeunes hommes et
femmes de toutes origines à se radicaliser, et plus
que jamais défendre les principes républicains.
Aurélia Sarrasin
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