Face aux migrant-es, des pays européens construisent des murs pour empêcher la venue de celles et ceux qui fuient la guerre et/ou la misère.
Cela a commencé en Espagne en 2001 dans ses enclaves de Ceuta et Melilla. L’afflux de migrant-es en 2015, venant de Syrie, Soudan du sud ou d’Érythrée, des pays en guerre, a poussé de nouveaux pays à une même logique : en Hongrie, le néo-fasciste Vicor Orban a érigé une clôture anti-migrant-es sur sa frontière avec la Serbie, étendue à celle avec la Croatie (pourtant membre de l’UE), et la Bulgarie construit aussi un mur de 130 km sur sa frontière turque.
Mais, à l’entrée du tunnel sous la Manche, la France aussi construit une clôture anti-migrant-es. On érige aussi un mur invisible à la frontière italienne : tous les
trains qui viennent d’Italie sont obligés de s’arrêter dans la gare de Menton-Garavan, la première en France, pour que les policiers puissent y monter et traquer ce qui peut ressembler à un-e migrant-e.
Triste époque…
Olivier Sillam
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