En effet, le gouvernement veut remplacer l’institution en tant qu’autorité indépendante par un Défenseur des droits qui regrouperait également le médiateur de la république et la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) sans intégrer la HALDE [[Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations]], le CGPL [[Contrôleur général des lieux privatifs de liberté]] et la CNIL [[Commission Nationale Informatique et Liberté]]
De nombreuses associations et syndicats s’interrogent, voire s’opposent à cette décision et à cette nouvelle architecture.
Au niveau européen, les Défenseurs des enfants ont une position indépendante du Médiateur général. Cette spécificité est un atout pour la visibilité et l’efficacité de son action.
En France, les prises de position de la Défenseure des enfants concernant les enfants en centre de rétention, les mineurs étrangers isolés ou la création d’un statut du tiers ont certainement déplu.
Que ce soit sur l’immigration ou la situation des familles homoparentales, la Défenseure des enfants s’est toujours scrupuleusement appuyée sur la convention internationale des droits de l’enfant, entrée en vigueur en France le 02/09/1990, et qui défend l’intérêt supérieur de l’enfant quelle que soit sa situation ou celle de sa famille.
La Défenseure porte également une vision ambitieuse du rôle de l’éducation et du système éducatif. Elle défend l’importance d’une approche globale de l’adolescent par un travail d’équipe pluri-professionnelle et le développement de lieux d’accueil et d’écoute pour les adolescents.
Pour le bon fonctionnement d’une société démocratique, l’existence de ces institutions et leur indépendance sont indispensables.
Vous trouverez ici les échos de toute notre activité : engagement pour défendre les droits de toutes et tous, actions pour la défense des libertés individuelles et collectives, une activité indissociable de notre projet de transformation sociale.Des remarques, des questions ? Contactez nous à : droits.libertes@snes.edu